11 janvier 2015
Un crayon
Nous avons voulu témoigner comme les milliers d'autres de notre émotion, de cette tristesse qui nous pèse depuis mercredi. Un crayon comme banderolle, la place de la mairie de la petite ville voisine. Deux cent personnes peut-être? Nous aurions aimé marcher en silence, solidaire de toutes ces foules réunies autour d'un même désir, d'une même volonté de tolérance et d'union. Il y a eu un petit discours, le premier couplet de "La Marseillaise" très peu suivi heureusement... Comment chanter un chant guerrier dans de telles circonstances? Quelques paroles amicales et puis ce fut fini. Nous n'avions pas envie de grande foules. Simplement être solidaires en ce jour pour dire non à la violence et à la peur de l'autre.
Publicité
Publicité
Commentaires
B
C