28 octobre 2013
Braver la tempête
Enfin, dans une certaine accalmie, enfiler mes bottes et protéger mon cou
Me dire que le jardin à nettoyer ce sera pour plus tard
Profiter plutôt de cette belle lumière et m'en aller sur la route vers le petit bois
Celle-ci est encore battue par le vent d'ouest que rien n'arrête
Vite me réfugier sous les frondaisons protectrices
Là se mêlent chênes, châtaigniers enrubannés de ronces
Quelques houx aussi se disputent l'espace restant avec des pruneliers
Leurs pieds dans la mousse parsemée de bogues et de rares champignons
Ici plus vent, plus de bruit que celui de mes pas dans les feuilles brunes...
Voilà, c'est bon, maintenant rentrons.
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