Pour l'amour d'une rose, le jardinier est le serviteur de mille épines.
Aujourd'hui, c'était braderie!! Dominique souhaitait "liquider" (quel vilain mot mais quoi dire d'autre?) les arbustes, rosiers, hortensias et autres lianes qui lui restaient de son exploitation. Voilà, les uns après les autres ils sont partis accompagnés de ses conseils avisés. Les visiteurs heureux de sortir en ces temps que l'ombre de la maladie bouleversent. Peut-être, demain, sera-t-on confinés chez nous... alors, nous pourrons encore jardiner et mettre en valeur ce bien inestimable. Notre jardin. Il y a eu du monde, certains achetant une plante longuement choisie et d'autres emplissant des brouettes. Nous avons aidés Dominique à se séparer de ses dernières plantes en pot. Restent le jardin, la roseraie, les nouveaux parterres. Restent les 450 variétés de roses disséminées ici et là. Reste le désir de garder vivant ce lieu délicieux créé par deux amoureuses des roses.
Je n'ai pas su résister et je me suis encore offert plusieurs arbustes dont la plantation saura occuper quelques heures au jardins et qui, je l'espère sauront occuper quelques heures de contemplations futures. C'est cela l'espoir, la foi en des jours plus beaux, imaginer des jours de paresse bercé par le chant des oiseaux et le parfum des fleurs.