Derniers vestiges de paillettes...

Voilà, janvier va à présent tracer sa route vers le printemps et bientôt je ne partirai plus dans la nuit pour rejoindre mon travail. Si seulement la tempête pouvait cesser pour de bon ses arrosages continuels, ce pourrait être gai! Même s'il était grand temps de défaire le sapin qui se déshabillait tout seul, même si les dernières guirlandes sont à présent rangées laissant derrière elles les petits potirons pailletés pour rappeler la fête passée. Minute après minute le jour grignote la nuit inexorablement et ni le vent, ni la pluie n'y changerons rien. Mais le soleil revenu ce matin pour un court répit était bien agréable. Et l'on se prenait à rêver au premiers narcisses, aux bouquets de tulipes multicolores. Pour un court répit malheureusement car le vent reprend ce soir son chant de colère et l'on se resserre frileusement au chaud de la maison. Le chat se pelotonne au creux des coussins mécontent de ce rebrousse moustache. Les étourneaux imperturbables volent en un ballet sauvage cherchant leur pitance dans les champs détrempés. Mais minute après minute le jour dépiote la nuit et un beau matin je partirai du soleil plein les yeux dans le parfum du renouveau. Bientôt...

Comments

[celestine T]

Voilà un billet plein d'espoir avec un délicat parfum de printemps...

Et vraiment très bien écrit. La poésie du quotidien te va très bien, Brizou.

L'hiver n'a pas dit son dernier mot, mais les étoiles de givre sur les vitres, c'est beau aussi...